DG Integral Ad Science France, Yann Le Roux revient sur la story de ce spécialiste de la brand safety et de la visibilité publicitaire dont les solutions fonctionnent sur web mobile et désormais au sein des applications
La story IAS ?
YLR – Integral Ad Science est une start-up créée en 2009 à New-York, ayant développé à son lancement une solution de mesure de la brand safety.
Aujourd’hui l’activité d’IAS se décline en 2 volets : le premier autour de la protection des investissements publicitaires contre les risques inhérents au média digital à travers la brand safety et aussi la lutte contre la fraude publicitaire ; et le 2ème volet autour de l’optimisation et de l’efficacité avec notamment la visibilité. En effet plus une publicité est visible, plus elle est efficace.
Quel est l’impact du mobile sur vos métiers ?
YLR – Nous allons où nos clients souhaitent que nous soyons. Ils investissent aujourd’hui énormément sur les réseaux sociaux et en mobile, les investissements mobiles dépassent d’ailleurs le desktop selon le dernier baromètre du SRI. C’est pourquoi nous investissons et développons de nouvelles solutions pour ces environnements.
Sur le mobile, la majorité de l’audience est réalisée au sein des applications mais la mesure en était compliquée pour les éditeurs qui devaient mettre en place plusieurs SDK des différents mesureurs. C’est pourquoi nous avons lancé en décembre 2016 un SDK mobile open-source, permettant aux éditeurs de mesurer leur inventaire in-app sans avoir à intégrer de multiples SDK de différents partenaires. Et nous en avons confié la gestion au tech lab de l’IAB.
Cela permet ainsi à l’ensemble du marché y compris nos concurrents, de bénéficier d’un SDK unique, permettant la mesure systématique de la qualité des inventaires in-app avec la même précision que les inventaires web.
Côté programmatique, l’optimisation de la qualité média en environnement applicatif se fait grâce aux segments pré-bid d’IAS, implémentés dans les DSP mais également de plus en plus dans les SSP. Cela permet de filtrer l’inventaire vendu (SSP) ou sur lequel les DSP vont enchérir, c’est à dire filtrer les impressions non brand-safe ou frauduleuses et cibler des impressions visibles, selon le niveau de visibilité souhaité.
Après le rachat de votre concurrent Moat par Oracle, l’heure est-elle à l’intégration dans un marketing cloud ?
YLR – C’est une transaction intéressante par sa taille et sa nature avec effectivement un acteur du marketing cloud, Oracle, qui investit lourdement dans le rachat d’un acteur de l’Ad Vérification
Pour nous, cela valide la pertinence de notre positionnement et l’importance du métier de mesureur tiers, aussi bien pour les acheteurs que pour les vendeurs d’espaces publicitaires.
Nous sommes une société rentable, en forte croissance, avec encore de belles perspectives de développement. Et nous restons plus que jamais convaincus de l’importance, pour le marché, de disposer de mesureurs tiers de confiance, au service de l’ensemble des acteurs du marché.