Selon une étude réalisée par OpinionWay pour Orange Bank entre le 22 mai et le 1er juin, les moyens de paiement digitaux et en particulier le sans contact ont fortement progressé pendant la période de confinement.
Selon l’enquête, plus d’un Français sur cinq a déjà utilisé son smartphone pour payer sans contact en magasin (+ 6 points en 18 mois) et un sur 10 le fait régulièrement. Les jeunes actifs (25-34 ans) sont particulièrement adeptes (31% l’ont déjà utilisé). En termes socio-professionnel, toutes les catégories sont bien représentées, le paiement mobile se démocratise, il n’est plus l’apanage d’une clientèle élitiste.
Par ailleurs, le paiement sans contact carte continue sa progression (76%, + 11 points en 18 mois). Ce sont les plus de 65 ans qui sont le plus venus grossir les rangs des utilisateurs : ils sont 82% à l’utiliser (+ 6 points par rapport à l’automne 2019).
L’accélération de la numérisation des paiements provoque naturellement une chute très significative de l’utilisation des espèces et des chèques avec des baisses respectives de -13 points et de – 5 points par rapport à l’automne.
« Le confinement a accéléré la digitalisation des services financiers à bien des égards : achats en ligne, recours au paiement mobile, utilisation des néo-banques comme banque principale… et ces tendances ne se sont pas arrêtées avec le déconfinement, signe d’une évolution durable des comportements. » estime Paul de Leusse, Directeur Général d’Orange Bank.
Selon l’étude, l’attractivité des nouvelles banques est désormais bien réelle : 65% des clients d’une banque en ligne ou mobile se déclarent prêts à en faire leur banque principale, alors même que la multi-bancarisation décroît, preuve que les néo-banques constituent désormais une vraie alternative aux banques traditionnelles. A l’issue du confinement, la solidité financière et la réputation ressortent comme les principaux déterminants de la confiance des Français dans leur banque. Les opérateurs télécom et la grande distribution apparaissent comme des acteurs alternatifs aux banques traditionnelles pour 20% des Français, devant les GAFA qui recueillent 16% d’intérêt.