Fondateur de Ferpection, Thibault Geenen revient sur la genèse de ce spécialiste du crowd testing, aidant les entreprises à optimiser leur application mobile, mais également demain leurs services conversationnels.
La story Ferpection ?
TG – Elle a démarré chez Coca-Cola, où j’étais en charge du marketing digital. J’avais besoin de disposer d’une solution pour tester nos sites et applications, avant leur mise sur le marché. Je devais faire un choix cornélien entre mes collègues, qui me donnaient une réponse rapidement mais en dehors de tout cadre méthodologique, ou un prestataire à la méthodologie solide, mais qui était beaucoup plus long.
J’ai finalement décidé de créer Ferpection, avec la volonté de proposer aux sociétés confrontées à ce même choix une solution rapide et solide, permettant de faire des tests utilisateurs, des sondages ou des focus group à grande échelle grâce au « crowd testing ».
Des milliers de personnes sont connectées à notre plateforme, qui va recueillir leurs avis et leurs analyses, et nous permettre d’émettre des recommandations sur une interface numérique, à nos clients.
Ferpection, une solution d’UX optimisation ?
TG – Depuis la création de ce métier chez Apple il y a un quart de siècle, on assiste à la multiplication des UX designers et nous parions d’ailleurs sur l’apparition d’UX researchers, des professionnels à la croisée des statistiques, de la psychologie ou de la gestion de projet.
Ferpection offre en tout cas à des clients tels que LVMH, Air France, Lacoste ou Orange, une solution pour écouter systématiquement leurs utilisateurs et ainsi optimiser leurs interfaces existantes ou en projet.
La plateforme est disponible en SAAS, pour les clients souhaitant réaliser eux mêmes ces tests, mais peut également être utilisée dans le cadre d’une offre de service, de transformation digitale ou de conduite du changement, menée directement par Ferpection.
Au final, les utilisateurs de nos clients sont plus satisfaits, nos clients gagnent du temps, ce qui se traduit par de meilleures performances pour leur organisation et des économies en matière de support client.
Une UX à inventer dans l’univers conversationnel ?
TG – Oui, nous regardons de près l’univers des chatbots que nous trouvons assez pauvre, avec des arbres de décision pas plus évolués que des serveurs vocaux interactifs, et qui laissent bien souvent les gens coincés dans des impasses.
Les tests utilisateurs sont encore plus indispensables à l’heure du conversationnel et des interfaces vocales. Et pour les chatbots ou les voicebots, il faut vraiment imaginer une UX conversationnelle, reposant sur la data, mais partant des attentes utilisateurs.
Et pour savoir ce que veulent les utilisateurs, il faut les faire parler. Aucune machine n’est encore capable de sonder nos cerveaux 🙂