Co-fondateur de What the Shop, Lionel Avot présente cet éditeur d’une solution de « WiFi Analytics », qui aide notamment les marchands à mieux comprendre les flux de visiteurs dans leurs boutiques et à calculer le ROI de leurs stratégies drive-to-store.
La story What the Shop ?
LA – What the Shop c’est, comme souvent, l’histoire d’une amitié professionnelle entre 3 associés qui avaient envie de repartir sur une aventure commune.
Dans nos précédentes aventures, nous avions accompagné des sites e-commerce dans la mise en place de solutions extrêmement poussées d’analyse du comportement des internautes et d’exploitation de données à des fins marketing.
Et nous étions frustrés de ne pas pouvoir proposer quelque chose de similaire dans le monde physique, notamment pour les retailers.
Nous nous sommes bien entendu intéressés au Beacon, mais nous avons rapidement compris que cette technologie, reposant sur l’usage du Bluetooth et d’applications, portait intrinsèquement un problème de couverture, de « reach ».
Pour nous, le bon protocole pour analyser le comportement des gens en point de vente et apporter une donnée de qualité aux retailers, c’était le protocole WiFi.
Et c’est sur ce protocole qu’ont porté nos efforts de R&D avec la conception de notre propre boitier, qui permet de répondre aux principales questions d’un retailer : que se passe-t-il dans mon magasin ? Combien ai-je de visiteurs ? Quel est leur comportement ? Combien me coûte une visite ? Ou encore quelle est la récurrence de ces visites ?
Quels sont les métiers de What the Shop ?
LA – Nous faisons principalement du « WiFi Analytics » en mesurant avec nos boîtiers le comportement des porteurs de smartphones dans les points de vente, le DOOH ou l’évènementiel.
Ces dernières années, nous avons également ajouté un second métier, avec la capacité du boitier de créer un portail WiFi local, pour permettre à nos clients de fournir à leurs visiteurs des services locaux. Ces services sont comparables à ceux proposés au sein d’une application mais nous évitons la phase du téléchargement, qui est un point bloquant dans le parcours du consommateur.
Ces services nous permettent par ailleurs de collecter un volume d’informations supplémentaires qui vont enrichir nos reporting et ainsi d’aller plus loin dans notre premier métier qui est l’analytics.
Enfin, notre dernière fonction, c’est la mesure du « drive-to-store » afin d’aider les retailers à mesurer l’impact de vagues média, quelle que soit leur source.
Une mesure du drive-to-store anonymisée et donc …sans consentement ?
LA – L’objectif de la CNIL c’est de protéger les individus en faisant en sorte que nous ne puissions pas tracer leur activité dans le monde physique. Pour cela, il y a des méthodes statistiques qui permettent d’anonymiser la donnée. On peut ainsi protéger la vie privée des visiteurs tout en offrant un rendu statistique fiable et exploitable pour les retailers, les afficheurs ou les organisateurs d’évènements.
Les marchands ne veulent pas forcément savoir qui vient dans leur boutique, mais combien leur coûte cette visite. Et notre objectif commun c’est de mesurer des comportements globaux en point de vente.
La vraie question à laquelle nous répondons, c’est le coût par visite des différentes vagues média des annonceurs avec lesquels nous travaillions.