Malgré la fermeture de nombreux points de vente lors du confinement et la montée de facto de l’e-commerce, les Français plébiscitent toujours autant les magasins physiques pour effectuer leurs achats.
- 85% des Français (+2pts vs fév. 2020) déclarent que l’achat en magasin est plus adapté à leurs besoins. Le confinement a favorisé l’achat en grande quantité et les ruptures de stock dans de nombreux magasins. Néanmoins, cette période a clairement renforcé l’attachement des Français à leurs commerces de proximité :
- Aujourd’hui, en cas de rupture d’un produit, 45% d’entre eux font preuve de loyauté, en achetant une autre marque, un autre produit, ou en attendant que leur magasin soit réapprovisionné.
- Dans une période économique compliquée pour les consommateurs, 94% des Français attendent des enseignes qu’elles défendent leur pouvoir d’achat. Au côté de la qualité des produits, cette attente se place en première position, devant l’engagement social et écologique des distributeurs.
- 90% des Français considèrent que la promotion permet de faire des bonnes affaires ; 85% (+4pts vs fév. 2020) jugent que c’est un bon moyen de défendre le pouvoir d’achat.
- 53% (+6 pts vs fév. 2020) des consommateurs souhaitent que les enseignes tendent vers de la promotion 100% digitale. 45% (+3pts vs fév. 2020) des Français déclarent jeter systématiquement les prospectus papier sans les regarder ; 84% (+8pts vs fév. 2020) trouvent la publicité digitale plus écologique et 89% (+4pts vs fév. 2020) estiment qu’elle permet d’éviter le gaspillage du papier.
« Ce baromètre montre un véritable changement de paradigme, suite au confinement, dans la manière d’appréhender la prise de parole des enseignes. En seulement quelques semaines, le digital a clairement pris le pas sur les prospectus papier, dont certains sont nostalgiques, mais dont la majorité ne veulent plus : et c’est une première. Les enseignes vont devoir adapter leur approche pour répondre aux attentes des consommateurs, en matière de pouvoir d’achat et de communication. » note Dan Gomplewicz, co-fondateur d’ARMIS.
Cette période a également fait évoluer la manière dont les Français appréhendent la publicité digitale. Les consommateurs la voient en effet comme de moins en moins intrusive (-7% vs fév. 2020, -12% vs 2018), et 52% (+4pts vs fév. 2020) y sont plus attentifs, car plus adaptée à leurs besoins.
Ce changement de comportement témoigne d’une volonté accrue des consommateurs de se renseigner différemment. Ils sont désormais 31% à souhaiter recevoir les promotions uniquement par internet : un bond de 8 points comparé à la période pré-confinement, qui place la publicité digitale devant les prospectus papier (26%).