François-Joseph Viallon, Stardust : “Un bug dans une application peut se transformer en bad buzz”

Directeur général de Stardust, François Joseph Viallon présente ce spécialiste du “user acceptance testing” combinant plate-forme de crowdtesting et laboratoire de test avec plus de 2000 terminaux.

 

Quel est le métier de StarDurst ? Chasser les bugs des applications ?

FJV – Chez StarDust, nous permettons à nos clients de se décharger des phases de «  User Acceptance Testing » qui dans l’environnement numérique sont de plus en plus complexes à traiter et de leur permettre de proposer des services sans « bugs » techniques.

Ces tests peuvent s’effectuer auprès d’une communauté de testeurs professionnels via une plateforme de crowdtesting, dans les locaux de nos client, ou tout simplement dans l’un de nos deux laboratoires en France ou au Canana où nous disposons d’une collections de près de 2000 terminaux. Nos équipes interviennent pour tester tout types d’interfaces, qu’il s’agisse d’un site web, d’une application ou d’un objets connectés.

 

Sur mobile, le vrai défi c’est la fragmentation ?

FJV – C’est effectivement un environnement très fragmenté avec une grande variété de formats d’écrans, de systèmes d’exploitations, de versions de systèmes d’exploitations ou de navigateurs web. Les développeurs peuvent avoir de mauvaises surprises, avec des problèmes d’affichages voire de véritables dysfonctionnements de leur application ou de leur site web mobile.

Mais la fragmentation n’est pas la seule difficulté sur mobile et les développeurs doivent également prendre en compte les problèmes de connectivité des réseaux cellulaires,  la consommation électrique de leur application ou encore les liens profonds avec d’autres applications. Tous ces points doivent être testés, sur un nombre significatif de terminaux, avant d’être mis en production.

 

Tester son application a un coût. Pour les marques, quel est le retour sur investissement ?

FJV – C’est très variable. Pour des produits de grande consommation, ces tests permettant d’optimiser le tunnel de conversion des consommateurs, pour des start-up, c’est un élément de différenciation avec un concurrent proposant le même service, et pour une marque de luxe, c’est une assurance contre un bug qui pourrait rapidement se transformer en bad buzz.

Nous travaillons généralement avec des chefs de projets, qui gèrent le P&L de leur application, et qui ont la maturité pour comprendre que leur marque ne pouvait plus prendre le risque de transformer ses clients en beta-testeurs et qu’elle devait au contraire leur procurer une expérience utilisateur irréprochable.

Cette importance de l’UX ne se limite d’ailleurs plus aux consommateurs et touche également les applications internes aux entreprises engagées dans leur transformation digitale.

 

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