Franck Deville, Madvertise : « Les PWA peuvent être une réponse pour une marque qui hésite entre site et applications »

Directeur Associé de Madvertise, Franck Deville revient sur la « story » de ce groupe, présent dans les métiers de la conception et de la monétisation des interfaces mobiles. Il se prononce également sur le futur des interfaces mobiles, entre site web, applications et bots.

 

La story Bemobee / Madvertise ?

FD – BeMobee a été créé en 2009 puis rachetée par le groupe Madvertise en 2012, il y a déjà 6 ans

Madvertise, c’est le build up d’une agence, Bemobee, et d’une régie publicitaire, Mbrand3, complété par une régie en Allemagne et en Italie, et dont on a pris le nom.

L’originalité de ce groupe c’est de proposer la création de sites et d’applications mais également la monétisation de ces actifs mobiles. C’est d’ailleurs le crédo de Madvertise : accompagner nos clients pour les aider à bâtir une stratégie digitale mobile rentable.

Le marché des applications arrive à maturité. Comment se différencier ?

FD – Outre ce focus sur la rentabilité des actifs mobiles, nous essayons de proposer des réponses rapides à nos clients.

Nous pouvons par exemple créer un prototype de progressive web app ou d’application en moins de 6 semaines, grâce à la méthode agile.

Nous présentons ce POC à nos clients mais également aux clients de nos clients, dans le cadre d’ateliers, et si ce prototype répond à leurs attentes, nous sommes ensuite capables de passer immédiatement à la phase d’industrialisation.

Le web ou les bots peuvent ils remplacer les applications ?

FD – L’application touche le grand public et restera au centre des usages, notamment pour les transactions complexes

On voit émerger des chatbots plutôt dans l’univers de la relation clients, et plus rarement dans le transactionnel.
Il y a également un certain buzz autour des interfaces vocales, des « voicebots », mais cela reste pour le moment du test & learn.

Etonnement, la seule interface qui me semble capable de rivaliser avec les applications, c’est plutôt le web mobile grâce à des innovations comme les progressive web apps.

Ce sont des technologies très innovantes, qui réunissent le meilleur du web et des applications. Elles sont encore assez confidentielles et les directeurs marketing ne nous réclament pas de PWA, mais je pense que cela peut être une réponse intéressante pour une marque, qui veut être présente sur mobile, et qui peut hésiter entre web et applications.