Co-fondateur de E-Novate, Damien Nivet présente ce trading desk mobile ayant développé une surcouche DSP ainsi qu’une DMP propriétaire, accompagnant les annonceurs aussi bien dans leurs problématiques branding que performance
Pourquoi avoir créé E-Novate ?
DN – Nous sommes partis d’un constat : le RTB mobile, souffrait de lacunes inhérentes qui entachaient ses promesses de départ.
La transparence des supports, garante de la brand safety de la marque, était compliquée à atteindre en Open Auction.
La liberté de prix était limitée par le mode d’achat unique imposé, le CPM, trop risqué pour une bonne partie des annonceurs, en quête de garantie sur des KPI post-clic plus poussés.
Enfin, la data mobile, nécessaire à un achat programmatique efficace, était encore peu présente côté annonceurs, et peu accessible.
Nous avons donc voulu lever ces trois principaux freins, pour pouvoir proposer une offre de RTB améliorée, plus adaptée aux besoins des annonceurs et des agences média :
- Nous garantissons un cadre de diffusion premium exhaustif, et sur mesure, pour chaque campagne.
- Nous proposons 6 modes d’achats différents, et opérons un transfert de risque en nous engageant directement sur un reach, un volume de clics, du trafic sur site, un nombre de visiteurs uniques, ou encore un temps passé minimum sur le site mobile du client.
- Nous mettons à disposition de nos clients notre DMP, afin d’intégrer des ciblages data à l’achat media, sans surcoût. Nos clients ont également accès à l’intégralité de la data mobile récoltée via leur campagne, d’un simple clic sur leur interface, et peuvent l’utiliser librement (avec un autre trading desk, via Facebooks Ads, Adwords…). La data leur appartient.
Vous évoluez dans un secteur très concurrentiel. Qu’est-ce qui vous distingue ? La maitrise des outils technologiques ?
DN – Plutôt que de développer notre propre DSP, nous avons fait le choix de développer la première surcouche d’amélioration programmatique mobile, qui se connecte à n’importe quel DSP. Cela nous permet d’utiliser le meilleur de chaque DSP, sans être pieds et poings liés avec une seule technologie, et d’agréger plus de reach, un seul DSP n’étant pas capable techniquement d’absorber l’intégralité des bid request disponibles.
Nos traders accèdent via cette surcouche à notre version améliorée du programmatique : plus de transparence sur les supports, plus de garantie sur les performances, et un accès facilité à la data. Mais surtout, ils gardent une objectivité totale sur leurs choix technologiques au moment de placer leurs bids, et arbitrent leurs décisions campagne par campagne, en fonction de leurs besoins, et des capacités de chaque DSP. Par définition, le RTB évolue en temps réel, il fallait selon nous absolument garder cette flexibilité totale pour être performant.
La surcouche, qui s’appuie sur notre tracking et notre DMP propriétaire, nous permet d’aider nos traders à être plus performants, mais est aussi construite dans le but de redonner un maximum de transparence à l’annonceur. Ainsi, via son accès client, nous lui indiquons en live où ses pubs sont diffusées, pour enfin « se voir » en programmatique. Il a également accès aux statistiques en temps réel, et à l’export de la data mobile collectée (Device ID) sur les impressions, clics, visites…
Vous proposez une grande variété d’offres (CPM, CPS, CPVU, CPC, CPV, CPM Reach…). Selon vous, quelles seront les grandes attentes des annonceurs dans les prochaines années ?
DN – Après les annonceurs de la performance pure et dure, les annonceurs aux problématiques branding sont de plus en plus nombreux à investir en programmatique. L’évolution des formats disponibles, le travail effectué par les groupements comme LPM ou ASQ, et l’arrivé croissante des éditeurs premium ont été dans ce sens, mais de nombreux efforts restent à faire pour rejoindre les attentes des annonceurs.
Le premier blocage à l’adoption du programmatique, évoqué par ces derniers, reste le manque de transparence. Il est donc indispensable de progresser sur ce point, que ce soit au niveau des contextes de diffusion trop opaques, de la visibilité des publicités, de la fraude, ou de la data collectée.