La story DriveWin ?
CT – L’histoire de DriveWin commence avec mon associé Didier Presse qui, après une première expérience dans les médias, s’est progressivement passionné pour le drive et le E-retail, qui sont à la fois des canaux de distribution et des médias.
Il y a environ un an, il a décidé de monter une société dédiée à 360° à la performance E-Retail des marques et s’est tourné vers un cabinet de conseil en stratégie, spécialisé dans l’entrepreneuriat, où j’étais consultante. Après l’avoir accompagné dans la définition du projet et la préparation du business plan, nous avons décidé de nous associer pour créer DriveWin car nous avions des profils très complémentaires et que nous partagions les mêmes valeurs.
Le métier de DriveWin, c’est d’accompagner l’ensemble des marques de grande consommation, de l’alimentation à l’équipement de cuisine, et les aider à mieux vendre en digital.
Aujourd’hui, 90% des ventes digitales alimentaires se font en Drive voiture. Mais nous nous ouvrons à d’autres catégories de produits et ainsi à d’autres parcours d’achats tels que le E-commerce, les marketplaces, le click-and-collect et la livraison, où apparaissent de nouvelles start-up spécialisées sur le dernier kilomètre. L’ambition de DriveWin est de couvrir l’ensemble de ces problématiques.
Le mobile ?
CT – Tout le travail que l’on peut faire en e-merchandising sur un ordinateur doit désormais être décliné sur mobile où il existe toutefois deux réalités : celle du site web mobile et celle de l’application.
Cela représente plus de travail d’accompagnement des marques, avec des recommandations spécifiques sur l’arborescence et le positionnement des produits, mais cela est justifié par la forte croissance du mobile, qui représente désormais plus de 30% des transactions et la majorité des parcours d’achat.
Nous avons par exemple accompagné un client qui a non seulement renoué avec la croissance en 2020 – ce qui était le lot de nombreuses marques en cette période de confinement – mais qui a surtout regagné des parts de marchés, en seulement 6 mois.
Vers une convergence Retail media / Trade Marketing ?
CT – Aujourd’hui il existe effectivement des campagnes publicitaires spécifiques au point de vente ou des campagnes Retail Media pour le E-commerce alors qu’il s’agit bien souvent d’un seul et même consommateur. Or, ce consommateur peut aller en hypermarché le week-end, faire des courses d’appoint en proximité pendant la semaine et bien évidemment commander en ligne.
Et le consommateur est rarement fidèle à un seul groupe de distribution et pour le comprendre, il faut basculer dans une logique trans-enseignes, pour ne pas se limiter aux achats au sein de la verticale Casino, Carrefour ou Auchan.
Aujourd’hui, nous devons non seulement faire face à ce défi de la réconciliation entre commerce et e-commerce, mais également partager les données de différentes enseignes afin de bénéficier d’une vue réellement globale sur les parcours du consommateur. Ce sont de gros enjeux pour le secteur de la grande distribution.