Pensée pour le web mobile, les « progressive web apps » peuvent-elles également s’imposer sur desktop ? C’est en tout cas la conclusion de L’Equipe qui, deux ans après avoir lancé une PWA sur le web mobile (m.lequipe.fr), annonce que cette interface se substituera désormais à son site web desktop. (www.lequipe.fr).
« Dans le cadre d’un projet de refonte de l’ensemble de nos produits digitaux, nous avons saisi cette opportunité pour remettre sur la table une idée plus ancienne : fusionner nos versions desktop et mobile au sein d’un seul et même site. (…) Baptisé « Universal PWA » (UPWA), ce projet dans le projet est devenu central dans notre démarche de mutualisation des développements : doté d’une API permettant d’être embarqué et piloté off-line, le code source d’UPWA permet de servir le contenu des pages à destination du web mais également des apps — en complément des pages natives — et du back-office. » explique Raphael Dardeau, Tech Lead chez L’Equipe, dans un post sur Médium.
Pour aboutir à cette « UPWA », L’Equipe a abandonné le framework AngularJS au profit de VueJS, mis en place une architecture en micro-services, avec des APIs dynamiques consommées à la fois côté back-end et front-end ainsi que des ateliers, réunissant Lead devs, UX designers, chefs de produit afin de multiplier les maquettes et les POC.
Et selon les premiers résultats obtenus, le temps de chargement est désormais de -40% sur mobile, -50% sur ordinateur, la vitesse de remplissage de l’écran (First meaningful paint) : -25% sur mobile, -75% sur ordinateur et la vitesse d’interaction avec le site (Time to interactive) : -15% sur mobile, -70% sur ordinateur.
Des gains impressionnants et qui pourraient, comme l’expliquait Google lors d’un précédent petit déjeuner de la Mobile Marketing Association France consacré aux PWA, pousser plus d’éditeurs à s’intéresser à cette nouvelle génération d’interfaces mobiles.
https://mobilemarketing.fr/2019/05/15/loic-de-saint-andrieu-google-pwa-evolution-naturelle-web/