Directeur de la publicité Digitale chez Solocal, Amaury Lelong revient sur le lancement de Local Impact, une offre drive-to-store, s’appuyant sur les 30 millions de visiteurs qui fréquentent les médias du groupe, et qui lui permettent de s’inviter directement dans le trio de tête des 3 plus gros acteurs du marché français de la publicité locale.
Solocal se lance à son tour dans le drive-to-store ?
AL – Dans un environnement réglementaire longtemps incertain, nous avons pris notre temps mais aujourd’hui, Solocal lance Local Impact, une offre drive-to-store à la fois longuement réfléchie, mûre et solide.
Local Impact allie en effet de nombreux éléments qui ont fait défaut sur le marché tels que la qualité, la puissance, la performance et la transparence sur cette performance.
Qu’il s’agisse d’une recherche de plombier à Nemours sur PagesJaunes ou d’un fastfood à Mont-de-Marsan sur Mappy, ce sont plus de 2 milliards de requêtes qui sont effectués chaque année, par les 30 millions d’internautes et de mobinautes qui fréquentent les médias du groupe.
Nous nous appuyons sur ces recherches pour alimenter des segments publicitaires, que nous structurons par moments de vie (naissance, déménagement, etc…), par lieu de vie, par lieu de consommation ou par affinités.
Avec Google et Facebook, Solocal est désormais clairement dans le trio de tête des plus grands acteurs du drive-to-store en France.
Quel business model pour le drive-to-store ?
AL – Nous faisons le pari d’une mesure de la visite en point de vente et plus particulièrement de la visite « incrémentale », c’est à dire un flux de visiteurs généré par la seule publicité, complémentaire de l’audience habituelle qui fréquente un magasin.
Nous ajoutons à cette mesure des visites incrémentales, des données telles que la catégorie socio-professionnelle, l’âge, le sexe, l’itinéraire emprunté ou encore le temps de présence en point de vente.
Pour le réseau de magasins EcoMiam, basé dans l’Ouest de la France, Local Impact est ainsi à l’origine d’une hausse des visites de l’ordre de 15%, pour un temps de visite situé entre 10 et 15 minutes par client.
Nous travaillons avec une grande variété de clients, avec un coût par visite de quelques euros pour de la restauration rapide, à quelques dizaines d’euros, pour des acteurs premium du monde de l’automobile.
Le drive-to-store, un retour aux sources pour le groupe ?
AL – Oui, Le drive-to-store est dans l’ADN du groupe. Mais nous avons remplacé les annuaires en papier par de nouveaux leviers digitaux tels que les moteurs de recherche, les réseaux sociaux ou la publicité display.
Après un faux départ du drive-to-store et un resserrement de la réglementation qui a pu semer le doute chez certains annonceurs, nous savons que 90% de notre économie reste « physique » et que la croissance du digital passe paradoxalement par le local, ce qui présage d’un bel avenir pour Local Impact.