Plateforme SaaS de digitalisation des prospectus et des opérations commerciales, ARMIS publie son second baromètre*, mené avec l’institut Harris Interactive et qui décrypte le rapport qu’entretiennent les Français avec la promotion des enseignes.
Globalement, la promotion apparaît de plus en plus efficace pour attirer les Français en magasin. Ils sont 68% à y être attentifs (+3 pts vs 2019) et 62% (+7 pts vs 2019) à se rendre en magasin dans les trois derniers mois pour en profiter. Une fois en magasin, la promotion se transforme en acte d’achat dans 96% des cas (+2 pts vs 2019).
La promotion digitale** est de plus en plus acceptée par les Français. Elle est considérée comme plus adaptée aux besoins pour 49% (+9 pts vs 2019) mais aussi plus captivante pour 42% (+5 pts vs 2019). En outre, 74% (+2 pts vs 2019) pensent qu’elle va remplacer la promotion papier. Ainsi, 72% des Français lisent les promotions digitales tous canaux confondus (+4 pts vs 2019). Plus précisément, près d’un Français sur deux (49%) lit les promotions en publicités sur les moteurs de recherche, les réseaux sociaux et bannières sur site tiers.
En hausse de 10 points comparé à 2019, ce type de consultation digitale dépasse désormais le catalogue virtuel (48%) et rejoint les coupons et bons de réduction sur Internet (51%). Majoritairement portée sur Google, Facebook et les bannières, l’attention est d’autant plus marquée auprès des générations Z (68%) et Y (63%).
82% (-1 pt vs 2019) des Français lisent le prospectus papier avec une différence assez nette entre zone urbaine (75%) et zone rurale (86%). Néanmoins, il semble que le potentiel maximum de ce format soit atteint. Un constat qui s’explique surtout par une prise de conscience écologique de plus en plus forte. 70% des Français considèrent le prospectus papier comme simple gaspillage (stable vs 2019). 42% les jettent systématiquement (+1 pt vs 2019) et 50% y prêtent de moins en moins d’attention (+2 pts vs 2019). Près d’un Français sur deux aimerait en recevoir moins et 20% des boîtes aux lettres arborent un « Stop Pub », contre 13% en 2015.
Ainsi, un rééquilibrage entre l’impact de la promotion digitale et papier est en train de se former. En effet, si 71% (+2 pts vs 2019) des Français visitent un point de vente suite à la consultation d’un prospectus papier, ils sont aujourd’hui 56% à faire de même suite à une consultation digitale, soit 8 points de plus qu’en 2019.
40% des Français voient le prospectus et le digital comme deux formats complémentaires. Seuls 25% souhaitent recevoir exclusivement du papier. lls utilisent davantage le digital pour être les premiers à bénéficier de la promotion en magasin (38% vs 20% pour les prospectus uniquement). Le prospectus papier est davantage apprécié pour parcourir les promotions pour le plaisir. Un sentiment plus fort lors des périodes spéciales telles que Noël ou Foire aux vins par exemple (38% utilisent uniquement le papier contre 20% pour le digital).
Enfin, le prospectus et le digital sont complémentaires lorsque les Français recherchent de « vraies bonnes affaires » ou souhaitent découvrir de nouveaux produits (38% utilisent les deux formats contre 19% pour le prospectus uniquement).
« Cette nouvelle étude démontre deux phénomènes de transformation que les enseignes doivent prendre en compte dans leur prise de parole. D’abord, des leviers technologiques et sociologiques qui démocratisent la publicité digitale aux yeux des Français. Elle devient même une commodité puisqu’un Français sur deux y est attentif. Ensuite, la nécessité de conjuguer intelligemment la promotion digitale qui tient un rôle d’animation commerciale avec la promotion papier qui correspond à une prise de parole plus travaillée et orientée plaisir pour le consommateur. » explique Dan Gomplewicz, cofondateur d’ARMIS.
* Étude menée par Harris Interactive du 18 au 27 novembre 2019 pour ARMIS, auprès d’une cible représentative de 2040 Français responsables des achats du foyer, âgés de 18 ans et plus.
** La diffusion digitale comprend les coupons/bons de réduction sur Internet, l’e-mail, les catalogues virtuels, les SMS, les publicités sur les réseaux sociaux, sur des sites Web ou des résultats sponsorisés sur les moteurs de recherche.