L’autorité de régulation du secteur des télécommunications, l’Arcep a publié en début de semaine un projet de modalités et conditions d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 ‑ 3,8 GHz, en France métropolitaine.
“Le texte s’inscrit dans les orientations fixées par le Gouvernement dans le courrier d’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, en date du 2 mai 2019. Les contributions à la consultation publique, attendues jusqu’au 4 septembre, permettront à l’Arcep d’arrêter ces modalités et conditions d’attributions. L’Arcep proposera au Gouvernement un texte au cours des semaines suivantes, en vue de conduire l’attribution des fréquences à l’automne. » explique l’autorité sur son site.
Un texte qui permet de prendre également conscience des priorités de l’autorité qui vise, avec la 5G, à améliorer la couverture en haut débit mobile du territoire et notamment les zones insuffisamment couvertes par la 4G, l’ADSL ou la fibre.
“L’Arcep propose d’imposer l’ouverture de la « 5G » dans au moins deux villes par opérateur (soit probablement une petite dizaine en tout) avant la fin 2020, et d’imposer ensuite une trajectoire exigeante pour soutenir les déploiements des équipements en bande 3,4-3,8 GHz au cours des années suivantes : 3000 sites en 2022, 8000 sites en 2024 et 12 000 sites en 2025. » ajoute l’autorité.
Si les premières licences 5G devraient ainsi être mises en vente fin 2019, les fréquences « millimétriques » permettant des débits de l’ordre du gigabit/seconde, ne seront toutefois pas commercialisées dans l’immédiat.
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