Alors que les Etats-Unis multipient les pilotes 5G et que la Corée du Sud pense pouvoir couvrir l’ensemble de son territoire dès la fin de l’année 2019, un rapport de l’IDATE pointe le retard relatif des Européens, et en particulier de la France, dans le déploiement de cette cinquième génération de réseau cellulaire.
« Parmi les pays européens étudiés par l’IDATE DigiWorld, le plus avancé est le Royaume-Uni. Il développe la 5G depuis mai 2019 à destination de nombreux marchés tels que l’automobile et l’industrie, les médias et loisirs et l’e-santé, la sécurité publique et le tourisme. L’Espagne prend la deuxième place du classement et déploie la technologie 5G vers les marchés de l’agriculture ou de la logistique. En Allemagne, si la date officielle de lancement de la 5G n’est pas encore définie, le pays choisit de concentrer ses innovations sur les secteurs de l’e-santé et des médias. La France et l’Italie se suivent de près et devraient rattraper leur retard rapidement après avoir attribué des licences 5G, comme cela est déjà le cas en Allemagne ou au Royaume-Uni. » explique l’IDATE.
Malgré la réalisation de plusieurs tests dès 2018, le déploiement de la 5G en France reste tributaire de l’attribution de licences aux quatres grands opérateurs. Selon le Figaro, le gouvernement prévoit une attribution dès l’automne 2019 à un tarif plus raisonnable, mais sous réserve d’une meilleure couverture du territoire.
« Bercy a posé d’importants jalons, et tout d’abord le prix de réserve, qui devrait être «plus proche de 1,5 milliard d’euros que de 3 milliards». (…) Des contreparties seront demandées aux opérateurs. Ils devront très probablement prendre des engagements forts en termes de couverture du territoire. » explique le quotidien.