47% des Français ne savent pas ce qu’est le RGPD

Un an après l’entrée en vigueur du RGPD, le règlement général pour la protection des données, Ogury a réalisé un sondage auprès de 287 571 consommateurs à travers le monde afin de savoir ce que pensaient les mobinautes du texte et plus généralement de la protection des données.

Si 20% des personnes interrogées déclarent mieux comprendre comment les entreprises utilisent leurs données, 33% répondent par la négative et 47% indiquent même… ne pas connaitre ce texte.

« L’application du RGPD n’a pas été suffisamment prise au sérieux par les organisations. Ces chiffres doivent sembler décourageants pour les régulateurs, qui auraient sans nul doute espéré une meilleure compréhension de la part des consommateurs, que le RGPD est justement censé protéger. Mais les spécialistes du marketing doivent prendre en considération les enseignements de cette étude : le message n’est clairement pas bien » regrette Jean Canzoneri, co-fondateur et CEO d’Ogury.

L’étude révèle que les entreprises n’ont pas mis en place les moyens nécessaires à l’obtention du consentement explicite et éclairé de l’utilisateur pour collecter et utiliser ses données. En moyenne dans le monde, 78% des consommateurs ne lisent pas les formulaires de consentement dans leur entièreté. De plus, près de la moitié des consommateurs (52 % à l’échelle mondiale) ont répondu que, même lorsqu’ils lisent les formulaires de consentement et les politiques de confidentialité, ils ne comprennent toujours pas comment leurs données sont utilisées. Contre toute attente, ce taux est encore plus élevé dans les pays où le RGPD est mis en œuvre depuis un an, puisque 58 % des sondés européens ne comprennent pas mieux comment les entreprises utilisent leurs données en lisant les informations de collecte du consentement.

Point intéressant : lorsqu’on leur propose un choix clair et juste, 7 consommateurs sur 10 dans le monde choisissent de partager leurs données plutôt que de payer pour accéder à un contenu en ligne. Un concept de « datawall » qui pourrait à terme contribuer à la convergence entre Login et « Consent Management Platforms »